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NON aux tracés sans concertation de la LGV sur Montbeton et Lacourt St Pierre
4 avril 2012

LGV, Fillon a signé! Tout peut commencer!

 

Pour ceux qui croyaient que cela ne se ferait pas, malheureusement cette fois le projet a fait un bond en avant par la signature et la validation officielle du tracé complet et le feu vert pour la mise en oeuvre de la LGV.

Le préfet va prochainement organiser une réunion avec les élus pour aborder la problématique des expropriations car cela n'est désormais plus une "hypothétique" LGV qui par manque de financement ou autre ne se fera pas...Elle est bien là et tout va désormais aller très vite.

"La rumeur courait sur les voies : désormais en charge des dossiers laissés par sa ministre démissionnaire Nathalie Kosciusko-Morizet (elle est porte-parole du candidat Sarkozy), son Premier ministre François Fillon devait reporter la validation du tracé Bordeaux-Toulouse de la ligne à grande vitesse après les élections législatives de juin prochain. Finalement, la décision est intervenue en fin de semaine dernière, comme le prévoyait le calendrier initial (lire nos précédentes éditions). La décision est aussi conforme et n'est pas franchement un événement en soi : Fillon dit oui au tracé en question, et confirme le choix fait par le comité de pilotage de janvier dernier à Bordeaux. La ligne à grande vitesse (LGV) est donc prévue sur le H 226 pour sa partie en Lot-et-Garonne. Cette option écarte le double franchissement de la Garonne à Boé, et préconise un tunnel à Moirax et un fuseau passant au pied de Layrac. Ce H 226 doit contraindre les collectivités locales à faire un chèque supplémentaire de 80 millions d'€ (sources Réseau ferré de France). Avec l'État qui prendrait en charge une partie du financement, les conseils régional et général, la communauté d'agglomération se retrouvent ainsi dans l'obligation d'augmenter leur participation financière à la réalisation d'un tronçon trop cher pour les finances du département, selon le président du conseil général Pierre Camani. Ce dernier a, en effet, confirmé en février dernier qu'il n'entendait pas financer la Bordeaux-Toulouse comme il a redit récemment qu'il ne remettait pas en question le tronçon Tours-Bordeaux et le concept même de ligne à grande vitesse. Sur le plan purement politique, la LGV devrait ainsi être l'une des questions posées lors de la campagne pour les élections législatives. En 2020, cette ligne à grande vitesse peut mettre Agen à moins de trois heures de Paris. La semaine passée, le président de la SNCF Guillaume Pépy a déclaré qu'abandonner ce projet de LGV « serait une anomalie »."

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